Un mannequin amputé à cause de son tampon hygiénique !
Ce soir, France 5 diffuse le « Tampon, notre ennemi intime », un documentaire concernant un produit du quotidien qui s’avère être une véritable poubelle chimique.
L’utilisation de tampons hygiéniques n’est pas sans risque. Elle peut être la cause de plusieurs maladies dont la plus connues est le syndrome du choc toxique, plus communément appelé SCT.
Cette maladie liée à l’utilisation des tampons peut causer de très lourdes séquelles et, dans certains cas, entraîner la mort.
Lauren Wasser est une victime de cette maladie. Agée de 24 ans au moment des faits (3 octobre 2012), elle est alors une jeune étudiante sportive de 24 ans et mannequin à ses heures perdues.
« J’avais de la fièvre, des frissons et de violents maux de tête mais pour moi, tout ceci était dûe à mes règles. Je ne pouvais pas me douter que les tampons hygiéniques que j’utilisais étaient responsables de mon état. Jamais je n’aurais pu l’imaginer » a t-elle déclaré à Téléstar.
Après avoir parlé de son état de santé à sa mère, celle-ci s’inquiète de ne pas reçevoir de nouvelles de sa fille depuis plusieurs jours. Elle envoie alors la police à son domicile deux fois.
La première fois, la jeune femme leur ouvre la porte. Mais le lendemain, les forces de l’ordres découvrent le corps inanimé de la jeune femme sur le sol de sa cuisine.
Arrivé à l’hôpital, c’est un médecin qui posera la question qui lui sauvera la vie : « Utilise t-elle des tampons hygiéniques ? »
C’est ainsi qu’ils ont pu diagnostiquer le syndrome du choc toxique. Malheureusement pour la jeune femme il est trop tard. Elle ne supporte plus les antibiotiques et après deux mois dans une chambre hyperbare pour tenter d’enrayer la gangrène, le docteur n’a plus le choix : Il doit amputer Lauren !
« Il m’a amputé de la jambe droite, sous le genou..Il a envisagé aussi de m’amputer du pied gauche mais j’ai réussi à le garder. J’ai simplement perdu mes orteils. »
Aujourd’hui, Lauren vit avec une douleur quotidienne :
« Poser mon pied gauche au sol, c’est comme marcher sur des cailloux aigus en permanence. Les docteurs pensent que je n’échapperais pas à une autre amputation, probablement vers mes 50 ans. »
Depuis, elle milite pour faire connaître les dangers du port de tampons au plus grand nombre. Un danger qui devient d’ordre publique mais dont l’industrie de la protection hygiénique refuse de s’étendre..
Tweet