Le Classique entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain devait embraser le Vélodrome ce dimanche soir. Mais l’orage a grondé avant même le coup d’envoi. Décision rare : le match a été reporté de 24 heures. Coup dur pour les supporters, casse-tête pour les clubs, mais sécurité oblige. Retour sur une soirée où la pluie a volé la vedette au ballon rond.
Pourquoi ce report ?
Dimanche soir, Marseille n’attendait qu’une chose : le choc contre Paris. Mais la météo, capricieuse et violente, a poussé les autorités à dire stop. Des pluies diluviennes annoncées pile au moment de l’arrivée des supporters et du match lui-même. Risque d’inondations, transports perturbés, routes glissantes… Bref, tous les ingrédients du chaos.
« Quand on parle d’un Vélodrome plein à craquer, la moindre alerte météo devient une vraie bombe à retardement », commente Jean-Marc Ferrandi, ancien dirigeant de club, aujourd’hui consultant sécurité.
Résultat : match reprogrammé au lundi 20h. Même lieu, même affiche, billets toujours valables. Mais une soirée forcément différente.
L’effet domino : calendrier, supporters, tension
Les joueurs avaient préparé leur semaine pour ce dimanche soir. Ils devront tout recalibrer. Et ce n’est pas rien quand on sait qu’un OM-PSG, ça se joue aussi dans les têtes.
Pour les supporters, c’est une autre histoire : certains ont dû rentrer chez eux, d’autres prolonger leur séjour à Marseille. Entre frustration et résignation, la météo a glacé l’ambiance.
« On vit pour ces matchs-là, mais bon… vaut mieux rager une nuit que risquer un drame », soupire Lucas, abonné marseillais depuis dix ans.
Le contexte brûlant : Ballon d’Or, blessures et rivalité
Comme si ça ne suffisait pas, le report se télescope avec un autre événement : la cérémonie du Ballon d’Or. Un timing qui risque de diviser l’attention entre le tapis rouge parisien et la pelouse marseillaise.
Côté terrain, le PSG se présentera sans Barcola (forfait), mais avec Hakimi et Vitinha. L’OM, lui, espère surfer sur une ambiance Vélodrome toujours volcanique, même un lundi soir.
« Le report change peu de choses sportivement, mais psychologiquement, ça peut redistribuer les cartes », analyse Samir Nasri, ancien international français.
Verdict attendu lundi soir
Le Classique se jouera bien, mais avec une saveur particulière. Le ballon roulera, les tacles voleront, les chants résonneront. Mais ce match restera aussi dans les mémoires comme celui où la pluie a fait reporter le plus grand choc de Ligue 1.